K. Faraoun*a (Dr), N. Ayada (Dr), I. Fezzaza (Dr), M. Daouda (Dr), S. Melouaha (Dr), A. Messaia (Dr), R. Dalia (Dr), H. Boukharib (Dr), N. Midounb (Pr), F. Mohammedia (Dr)

a Chu Oran, Oran, ALGÉRIE ; b Ehu Oran, Oran, ALGÉRIE

* faraounkhadra@yahoo.fr

Introduction/ Objectif

L’exposition chronique à un hypersomatotropisme expose à de multiples co-morbidités, rarement réversibles, qui peuvent aggraver le pronostic aussi bien fonctionnel que vital et altérer la qualité de vie. Le but de notre travail est de répertorier les différentes complications de l'acromégalie au moment du diagnostic.

Patients et méthodes

Etude transversale descriptive concernant 76 patients avec adénomes somatotropes suivis au service d’Endocrinologie du CHU Oran.

Résultats

Sex ratio H/F à 1.4, les macroadénomes hypophysaires sont en cause dans 81% des cas, l’âge moyen au diagnostic à 40.2±15.5 ans, le délai de consultation moyen à 23.8±31.3 mois, l’IMC moyen à 26.4±4.9 kg/m2. Nous avons répertorié, au diagnostic, une HTA dans 41% des cas de durée moyenne d’évolution de 4.5±5.9 ans, une cardiopathie congestive valvulaire avec ou sans arythmie dans 31% des cas, un SAS dans 50% des cas explorés(n=20), un diabète sucré dans 35% des cas de durée moyenne d’évolution de 5.2±6.5, une intolérance aux glucides dans 15.3% des cas de durée d’évolution moyenne de 2.0±3.1ans, une dyslipidémie dans 28% des cas, une arthropathie axiale dans 39% des cas dont 3 Spondylose d’Erdheim et un syndrome du canal carpien dans 40% des cas.

Discussion

Nos résultats se rapprochent de ceux de la littérature qui varient de 18-60% pour l’HTA, de 19 à 56% pour le diabète sucré et l’intolérance aux glucides, de 33à47% pour la dyslipidémie et de 20 à 80% pour le SAS  ; Ils reflètent la nécessité d’un diagnostic précoce de l’acromégalie et celle d’un contrôle hormonal afin d’en améliorer le pronostic.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.