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M. Riahi*a (Dr), A. Jaidanea (Dr), D. El Guichea (Dr), C. Zouaouia (Dr), H. Ouertania (Dr)

a HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION DETUNIS SERVICE D’ENDOCRINOLOGIE, Tunis, TUNISIE

* riahi.mariem89@gmail.com

INTRODUCTION :

L’association d’au moins deux affections endocriniennes d’origine auto immune définit les polyendocrinopathies.Le but de ce travail était de déterminer les associations les plus fréquentes avec auto immune dans le cadre despolyendocrinopathies.

PATIENTS ET METHODES :

Étude rétrospective, menée au sein du service d’Endocrinologie de l’hôpital Militaire de Tunis ayant inclus 30 patients suivis pour insuffisance surrénalienne périphérique (ISP) entre 2003-2017.

Résultats :

Il s’agissait de 17 femmes et 13hommes . L’âge moyen était de 42 ans. Les circonstances de découverte étaient : la mélanodermie (59,3 %), l’asthénie (89 %), l’hypotension artérielle (63,3 %), les vomissements (22,5%) et les douleurs abdominales (15,4 %). À la biologie, outre l’hypocortisolémie, on notait une hyponatrémie (37,9 %), une hyperkaliémie (14 %) et une hypoglycémie inférieure à 0,6/L dans 4 cas. L’ISP auto-immune était associée à un diabète de type 1 dans (26,7%), à une thyroïdite de Hashimoto dans (40%) des cas,à un vitiligo chez une seule patiente et à une maladie coeliaque dans 3,3% des cas.L’évolution était favorable chez tous les patients sous traitement substitutif.Dans notre étude, 21 patients présentaient un tableau concordant avec une polyendocrinopathie type 2.

Discussion et conclusion

Notre étude confirme les données de la littérature, la polyendocrinopathie(PEAI) type 2 est beaucoup plus fréquente que les autres types de PEAI.Chez tout patient présentant une maladie auto immune,un suivi régulier est indiqué afin de détecter l’éclosion d’éventuelles polyendocrinopathies auto- immunes.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.