T. Ach*a (Dr), Y. Hasnia (Dr), A. Ben Abdelkarima (Dr), A. Maaroufia (Pr), M. Kacema (Pr), M. Chaieba (Pr), M. Zaoualia (Pr), K. Acha (Pr)

a CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE

* ach.taieb@mail.com

Introduction :

L’exploration de l’insuffisance corticotrope centrale met en œuvre plusieurs tests dynamiques dont l’hypoglycémie insulinique qui est le test de référence, les tests aux synacthène 250μg/1μg et le test au glucagon. L’objectif de notre étude était de déterminer les meilleurs temps de réponses à ces différents tests.

Méthodes:

Il s’agit d’une étude prospective qui a porté sur des patients suivis pour une pathologie hypothalamo-hypophysaire. Nous avons comparé les temps de réponses du cortisol plasmatique : hypoglycémie insulinique THI(n=81 patients), test de stimulation au glucagon TSG(n=81 patients), test au synacthène 1 μg (n=36 patients) et test au synacthène 250 μg (n=22 patients).

Résultats:

Au cours du THI, la cortisolémie a augmenté à partir de 95,40±47,08 ng/mL atteignant un pic de 179,75 ± 79,01 ng/mL à la 60ème minute avec une fréquence de 33,3%. Au TSG, la cortisolémie était de 99,19 ± 54,06 ng/mL avec un pic à la 180ème minute (38,3%). Au test au synacthène 250 μg, la cortisolémie a augmenté de 94,10 ± 37ng/mL atteignant un pic de 189,5 ± 61 ng/mL à la 60ème minute dans (87%). Au cours du synacthène 1 μg, la cortisolémie a augmenté 90±27ng/mL atteignant un pic de 182,5 ± 45 ng/mL à la 30ème minute (76% des cas).

Conclusion:

Les tests au synacthène et l’ITT déclenchent un pic précoce du cortisol, vu leur stimulation directe de l’axe corticotrope. Le glucagon aboutit à une réponse tardive puisqu’il agit grâce à l’hypoglycémie tardive.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.