D. Meskine*a (Pr), A. Bouzida (Pr)

a Laboratoire d’endocrinologie & métabolisme Alger 1. Service d’endocrinologie EPH Bologhine, Alger, ALGÉRIE

* mskd5@yahoo.fr

Introduction

Considérée comme une problématique féminine, l’ostéoporose a longtemps été sous-estimée et sous-diagnostiquée chez l’homme. But : évaluer les caractéristiques et les facteurs de risque liés à l’ostéoporose masculine.

Patients et Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service d’endocrinologie de L’EPH Bologhine, ayant colligé 100 patients adressés pour une mesure de la densité minérale osseuse. 23 patients avaient un Tscore <- 2,5.

Résultats

L'âge moyen des patients était de 45,26 ans avec des extrêmes de 20 à 82 ans. Les antécédents de fracture étaient notés chez 4 patients. Une corticothérapie au long cours était retrouvée chez 6 patients, 2 patients avaient une maladie de cushing. L’hypogonadisme est retrouvé chez 4 patients, 2 patients étaient suivis pour une pathologie digestive (maladie cœliaque et RCUH).

Discussion

L’ostéoporose chez l’homme constitue un problème de santé publique et expose à un risque de fracture. En effet, 15% des hommes âgés de plus de 50 ans feront au cours de leur vie une fracture ostéoporotique.

L’ostéoporose masculine est dans un cas sur deux secondaire à une maladie, à la prise d’un traitement ou à l’exposition à un facteur de risque .

De multiples facteurs influencent le risque de fracture, au-delà de la simple diminution de la densité minérale osseuse et du risque de chute.

Conclusion

L’ostéoporose masculine présente un certain nombre de particularités dont il doit être tenu compte dans les démarches diagnostiques et thérapeutiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.