S. Bensalem*a (Dr), K. Benmohammeda (Pr), C. Guettaria (Dr)

a Hopital, Constantine, ALGÉRIE

* bensalemdz@yahoo.fr

Introduction: Les tumeurs surrénaliennes sont malignes dans 5 à 10%. Le syndrome de Li-Fraumeni est un syndrome de prédisposition génétique à diverses tumeurs dont la sévérité et l’installation dépend du type de mutation du gène TP 53.Plusieurs observations cliniques et analyses de l’effet des chimiothérapies sur les lymphocytes de sujets présentant une mutation TP53 suggèrent fortement que les traitements par chimiothérapie administrés au cours du premier cancer déclenchent ces seconds cancers par leur effet génotoxique.

Observation et discussion:Nous présentons le cas d’une patiente âgée de 65 ans, porteuse d’une tumeur maligne du sein gauche. Au cours de visites de contrôle chez son oncologue, elle signale l’apparition d’un hirsutisme. De là, elle fut orientée en endocrinologie pour complément d’explorations. Le bilan biologique demandé a retrouvé un taux de SDHEA à trois fois la normale. La TDM abdomino-pelvienne a objectivé une masse surrénalienne de 04 cm, suspecte de malignité, de densité spontanée supérieure à 10 uHet absence d’évacuation du produit de contraste (WAA et WR) faisant évoquer un corticosurrénalome. Les autres bilans sont revenus sans anomalies. Cette association cancer du sein et corticosurrénalome peut évoquer le syndrome de Li-Fraumeni. Cependant, l’étude génétique n’a pu être réalisée. De même, la patiente a refusé toute prise en charge chirurgicale.

Conclusion: La prise en charge du cancer du sein, en particulier et tous les cancers, en général, nécessite une prise en charge multidisciplinaire. L’identification de mutation génétique prend une place importante.

bibliographie:- J Clin Endocrinol Metab 2006 - Malandrino Endoc Relat Cancer 2010

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.