I. Sebai*a (Dr), M. Belhaja (Dr), M. Ben Cheikha (Dr), I. Stamboulia (Dr), C. Amrouchea (Dr)

a Service des consultations externes et explorations fonctionnelles, Institut National de Nutrition, Tunis, TUNISIE

* imen.imanos@yahoo.fr

Objectif :

L’objectif était de comparer le profil clinico-biologique entre les femmes ayant un diabète gestationnel (DG) précoce et celles avec DG tardif.

Méthodes :

Etude rétrospective réalisée à l’hôpital du jour de l’Institut National de Nutrition. Le DG était considéré précoce ou tardif si le diagnostic était posé avant ou après 24 semaines d’aménorrhée respectivement.

Résultats :

Parmi les 104 femmes incluses, le DG précoce a concerné 47,1% des patientes. Les femmes ayant un DG tardif étaient significativement plus âgées que les femmes ayant un DG tardif (34 ± 5,2 ans vs 30,9 ± 4,9 ans ; p=0,003). Aucune différence significative n’était retrouvée entre les 2 groupes pour la parité et l’indice de masse corporelle pré-gestationnel. Environ 38% des DG précoces ont eu un antécédent d’accouchement par césarienne versus 18,5% dans le groupe DG tardif (p=0,032). La glycémie à jeûn était plus élevée dans le groupe « DG précoce » que dans le groupe « DG tardif » (4,8 ± 0,88 mmol/L vs 4,4 ± 0,86 mmol/L, p=0,026). L’HbA1c était comparable entre les deux groupes. Le recours à l’insuline était indiqué chez 55% des DG précoces versus 38,2% des DG tardifs (p=NS).

Conclusion :

Cette étude a montré que l’antécédent de césarienne était associé à un diagnostic précoce du DG. Toutefois, le moment du diagnostic ne semble pas modifier le taux de recours à l’insuline.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.