A. Bouzid*a (Pr), D. Meskinea (Pr), I. Bouheraouab (Dr)

a Laboratoire d’endocrinologie & métabolisme Alger 1, Alger, ALGÉRIE ; b EPH Bologhine, Alger, ALGÉRIE

* bouzidaicha@yahoo.fr

Introduction

Le diagnostic d'hyperparathyroïdie primaire (HPP) est essentiellement biologique. Les techniques actuelles d'imagerie (échographie et scintigraphie) permettent de localiser un adénome dans la majorité des cas. L'objectif de cette étude est de préciser la place de l’imagerie dans le diagnostic topographique de l'hyperparathyroïdie.

Patients et méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective incluant 40 patients présentant une HPP et ayant bénéficié d'une échographie cervicale et d'une scintigraphie parathyroïdienne, le scanner et l’IRM sont réalisés en deuxième intention lorsque ces dernières sont négatives.

Résultats

40 patients sont recensés avec un sex ratio de 4/1, l'âge moyen était de 51 ans (extrêmes allant de 18 à 70 ans). L’HPP a été confirmée biologiquement chez tous les patients.

L'échographie cervicale a révélé la présence d’un adénome unique chez 30 patients et une hyperplasie dans 2 cas.

La scintigraphie parathyroïdienne a été pratiquée chez 37 patients, elle a objectivé un adénome dans 59,5% des cas. La TDM et l’IRM étaient négatives.

Conclusion

A travers cette étude, l’échographie cervicale parait plus sensible que la scintigraphie parathyroïdienne dans le diagnostic topographique de l’HPP. Un complément TDM ou IRM est indiqué en cas de discordance ou localisations ectopiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.