FZ. Kaidi*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. Elmjabera (Dr), A. Chadlia (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques., Casablanca, MAROC

* kaidizohra6@gmail.com

Introduction : L’IPS permet de palier à certains facteurs limitant le diagnostic précoce de l’AOMI, notamment la difficulté d’accès aux examens paracliniques.

Le but de notre travail était d’évaluer la sensibilité et la spécificité de l’IPS dans le diagnostic de l’AOMI.

Patients et Méthodes : Etude transversale, menée dans notre service sur l’année 2017 comparant les résultats de l’IPS à celles de l’écho-doppler artérielle.

Résultats : Ont été inclus 78 diabétiques, d’âge moyen de 55 ans, 51 % étaient féminins, 92% avaient DT2, l’HbA1c moyenne était de10%.

L’HTA était présente dans 64% des cas, la dyslipidémie dans 52%, la cardiopathie dans 24%, l’obésité dans 14%, le tabagisme dans 12%, la néphropathie dans 36% et la neuropathie dans 58 %.

Les troubles trophiques étaient présents chez la majorité des patients, 26% avaient ATCD d’ulcération artéritique, 20 % des CIMI, 16 % des pouls absents.

IPS était normale chez 37 patients, supérieur à 1,3 chez 11 patients, Inferieur à 0 ,9 chez 21 patients.

L’echodoppler était pathologique chez 58 patients (dont 18 avaient IPS normale), normale chez 20 patients.

La sensibilité et la spécificité de l’IPS étaient respectivement 65% et 87%, la VPP était 96%, la VPN : 33.4%, et la P value : inférieur à 0.02.

Conclusion : L’IPS aide permet de poser le diagnostic de l’AOMI avec une VPN significative. Plusieurs études ont montré que l’efficacité diagnostique de l’IPS chez les diabétiques à haut risque cardiovasculaire, neuropathe, néphropathe ou présentant une plaie est limitée.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.