M. Marre*a (M.), M. Husainb (M.), SC. Bainc (M.), JF. Mannd (M.), MA. Naucke (M.), N. Poulterf (M.), FMM. Baeresg (M.), B. Goldmang (M.), A. Bloch Thomseng (Mme), S. Marsoh (M.)

a CHU Bichat, Paris, FRANCE ; b Ted Rogers Centre for Heart Research, Toronto General Hospital Research Institute, Toronto, CANADA ; c Swansea University Medical School, Swansea, Wales, ROYAUME-UNI ; d Friedrich Alexander University of Erlangen, Erlangen, ALLEMAGNE ; e Diabetes Center Bochum-Hattingen, St. Josef Hospital, Ruhr?University Bochum, Bochum, ALLEMAGNE ; f Faculty of Medicine, National Heart & Lung Institute, Imperial College London, London, ROYAUME-UNI ; g Novo Nordisk A/S, Søborg, DANEMARK ; h Research Medical Center, Kansas City, ÉTATS-UNIS

* qlma@novonordisk.com

Objectifs : analyse post-hoc de l’étude LEADER selon la présence ou non d’antécédents d’insuffisance cardiaque (IC) NYHA II-III.

Méthodes : dans LEADER, 9 340 DT2 à haut risque CV ont été randomisés (1 :1) pour recevoir liraglutide ou un placebo (plus traitement standard) et suivis pendant 3,5 à 5 ans. Etaient exclus les stades NYHA IV.

Résultats : à l’inclusion, 18 % des patients dans les deux bras de traitement présentaient des antécédents d’IC NYHA I-III (14 % NYHA II-III). Moins de patients ont été hospitalisés pour IC dans le bras liraglutide (4,7 vs 5,3 % ; p=0,14) et ce, qu’ils aient ou non des antécédents d’IC NYHA II-III (respectivement 13,3 vs 13,8 % ; 3,3 vs 3,9 % ; p interaction =0,45). Pour le critère principal (évènements cardiovasculaires majeurs : décès CV, IDM ou AVC non fatals), le bénéfice du liraglutide est observé qu’ils aient ou non des antécédents d’IC NYHA II-III (respectivement 17,2 vs 18,3 % ; 12,4 vs 14,3 % ; p interaction = 0,53).

Discussion : des réductions non significatives du risque d’hospitalisation pour IC ou de survenue d’évènements cardiovasculaires majeurs ont été observées sous liraglutide chez les patients avec des antécédents d’IC NYHA II-III.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :