FZ. Iftahy*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. Mjabbera (Dr), A. Chadlia (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques. CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Laboratoire de Neuroscience et Santé Mentale Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II-Casablanca, Casablanca, MAROC

* fatinba@hotmail.fr

Introduction :

Des études récentes ont montré l’existence d’une relation entre le taux plasmatique de TSHus et la malignité des nodules thyroidiens.

L’objectif de cette étude était de comparer le niveau de TSH entre deux groupes de sujets ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale, l’un dont l’histologie définitive était bénigne et l’autre maligne.

Matériels et Méthodes :

Etude rétrospective incluant 250 patients suivis dans notre entité entre 2012 et 2017, pour nodule ou goitre multinodulaire, ayant bénéficié d’une chirurgie.

Résultats :

L’âge moyen des patients était de 41 (18-71 ans), avec une prédominance féminine (92%). L’indication chirurgicale a été posée devant la taille du nodule (46%), le caractère toxique (23%) et la suspicion de malignité (25%). Tous les patients étaient en euthyroidie.

L’histologie était bénigne chez 68% des cas et maligne chez 32% des cas. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes en termes d’âge, de sexe, d’antécédents familiaux de maladie thyroïdienne. Les sujets dont l’histologie définitive était maligne avaient un niveau moyen de TSH significativement plus élevé que les sujets porteurs d’une maladie bénigne. Le risque de cancer était significativement plus important quand la TSH était dans le tiers supérieur de la norme.

Conclusion :

Ces données confirment une tendance à des valeurs de base de TSH plus élevées chez des sujets présentant un cancer de la thyroïde. Cependant, il semble difficile de définir un seuil qui permettrait définir un seuil qui permettrait de savoir en préopératoire si le nodule est bénin ou malin.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.