M. Khiari*a (Dr), F. Boukhayatiaa (Dr), H. Zahraa (Dr), R. Mizouria (Dr), S. Zribia (Dr), A. Temesseka (Dr), F. Ben Mamia (Dr)

a Institut national de nutrition, Tunis, TUNISIE

* marwa.khiari92@gmail.com

La cétose diabétique constitue une urgence métabolique compliquant souvent un diabète de type1, mais aussi assez fréquemment le diabète de type2.

Notre objectif était de comparer les causes de la décompensation cétosique entre les diabétiques type1 (groupe1) et les diabétiques type2 (groupe2).

Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée sur 130 patients diabétiques hospitalisés an service C de l’INNT entre Février et Mars 2018.

Notre cohorte comporte 62 diabétiques type1 et 68 diabétiques type2. Les diabétiques type2 étaient statisqtiquement plus âgés. Le sex-ratio était de 0,72 chez le groupe1 et de 0,89 chez le groupe2. Les complications dégénératives étaient plus fréquentes chez les diabétiques type2. L’équilibre glycémique était précaire dans les deux groupes. La cétose était inaugurale chez 22,6% des diabétiques type1 et chez 19,1% des diabétiques type2. Elle était secondaire à un arrêt de traitement chez 21% du groupe1 et chez 14,7% du groupe2. Une grossesse a causé la décompensation chez 9,7% des diabétiques type1 et chez 5,9% des diabétiques type2. La principale cause de décompensation cétosique dans les deux groupes était l’infection, essentiellement urinaire. Les infections du pied étaient présentes en deuxième lieu. Elle était retrouvée chez 32,3% du groupe1 et chez 47,1% du groupe2. Enfin, la cause de décompensation était restée indéterminée chez 14,4% des diabétiques type1 et chez 13,2% des diabétiques de type2.

Les infections représentent la cause la plus fréquente de décompensation cétosique quelque soit le type du diabète. D’où l’intérêt d’un équilibre glycémique optimal pour éviter les infections chez nos patients.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.