W. Mimitaa (Dr), I. Oueslati*a (Dr), M. Chihaouia (Pr), N. Bchira (Dr), I. Sakkaa (Dr), M. Yazidia (Pr), F. Chakera (Pr), H. Slimanea (Pr)

a Service d'Endocrinologie, hôpital La Rabta, Tunis, TUNISIE

* ouesibtissem@gmail.com

Objectif : Analyser les performances de l’échographie et de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-Sestamibi, dans le diagnostic topographique des hyperparathyroïdies primaires (HPTP).

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus 55 patients opérés pour une HPTP ayant tous une confirmation anatomopathologique. Tous ces patients ont été explorés en préopératoire par une échographie et/ou scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-Sestamibi. Pour les deux examens, nous avons calculé la sensibilité (se), la spécificité (sp), les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN) dans l’identification des lésions pathologiques. Pour la concordance entre les deux examens nous avons calculé le coefficient Kappa (Ck).

Résultats :

L’âge moyen des patients était de 57,9 ± 12,2 ans et le sexe ratio (F/H) était de 8,17. Les résultats de l’examen anatomopathologique définitif étaient : un adénome parathyroïdien (93% ; n=51), une hyperplasie (5% ; n=3) et un carcinome parathyroïdien (2% ; n=1). L’échographie avait une se= 63 %, une sp= 67%, une VPP= 97% et une VPN= 10%. Alors que la scintigraphie avait une se= 81 % ; une sp= 100 % ; une VPP=100% et une VPN= 22%. Pour ces deux examens, le Ck était de 0,32 (intervalle de confiance à 95% : [0,17-2,05] ; p=0,04).

Conclusion:

Notre étude a montré que la scintigraphie et l’échographie avaient une très bonne VPP pour la détection des lésions parathyroïdiennes. Cependant la scintigraphie reste l’examen le plus sensible et le plus spécifique. Dans certains nombre de cas d’HPTP, le couplage échographie scintigraphie représente la meilleure solution pour une meilleure localisation préopératoire.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.