S. Smaïa (Dr), R. Menada (Dr), T. Gernigon-Spychalowicza (Pr), F. Khammarb (Pr), Z. Hamidouche*c (Dr), JM. Exbrayatd (Pr)

a Reproduction des petits vertébrés, Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumédiene, Dz-16111, El-Alia, ALGÉRIE ; b Ecophysiologie des mammifères, Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumédiene, Dz-16111, El-Alia, ALGÉRIE ; c Université Mouloud Mammeri, Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomiques, Département de Biologie animale et végétale,, Bp 15000, Tizi-Ouzou, ALGÉRIE ; d Laboratoire de Biologie Générale, Université Catholique de Lyon- Reproduction et Développement Comparé /EPHE -10 place des archives 69002, Lyon, FRANCE

* ummto.hamidouche@gmail.com

Les hormones stéroïdes ovariennes jouent un rôle dans la régulation morpho-fonctionnelle de l’oviducte. Afin de confirmer les variations saisonnières, de Meriones libycus, des études histologiques et immunohistochimiques de l'ovaire et de l’oviducte proximal ont été réalisées.

L’ovaire montre, en période active, une importante stéroïdogenèse; En période de quiescence, elle est très réduite.

L’oviducte proximal révèle des variations histologiques cycliques et saisonnières. En période active et en oestrus, du cycle œstral, la muqueuse présente de longs plis arborisés. L’épithélium de revêtement est formé de nombreuses cellules ciliées (CC), des cellules sécrétrices (CS) à protrusions apocrines et des cellules en extrusion (CE) rares à absentes. En métaoestrus, les plis de la muqueuse deviennent larges ; l’axe conjonctif est épais ; des (CC) et des (CS) sont observées; le nombre de (CE) a augmenté. En dioestrus, de nombreuses cryptes sont formées; le chorion devient fin ; une réduction de la hauteur de l’épithélium est observée; les protrusions apocrines des (CS) sont moindres ; les (CE) sont abondantes. En proestrus, la hauteur de l’épithélium est maximale; des (CS) à grandes protrusions apicales sont présentes ; les (CE) persistent. En période de quiescence, les plis de la muqueuse sont moins importants. La formation de nombreuses cryptes est évidente ; la hauteur de l’épithélium de surface a diminué; les (CC) sont présentes; les sécrétions apocrines des (CS) sont atténuées ; les (CE) sont nombreuses. En conclusion, l’oviducte proximal suit un cycle d’activité bien corrélé avec les variations saisonnières de l’ovaire du mérion.

Mots clés : Ovaire- Oviducte proximal- Variations saisonnières- Immunohistochimie- Histologie- Meriones libycus

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.