A. Tabarin*a (Pr), O. Chabreb (Pr), R. Desailloudc (Pr), P. Chansond (Pr), P. Carone (Pr), I. Raingeardf (Dr), G. Raverotg (Pr), B. Vergesh (Pr), F. Archambeaudi (Pr), M. Buccino-Bodaj (Dr), T. Bruek (Pr), A. Cailleuxl (Dr), C. Schöflm (Pr), G. Enderlen (Mme), D. Mesenkao (Mme), T. Norap (Mme), N. Ladarrep (Dr), B. Delemerq (Pr)

a Service d'Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition, CHU Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque,, Pessac, FRANCE ; b Service d'Endocrinologie -Diabétologie, CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE ; c Service d'Endocrinologie, Diabétologie, Nutrition, Hôpital Nord, CHU-UPJV d'Amiens, Amiens, FRANCE ; d Service d'endocrinologie et des maladies de la reproduction, hôpital de Bicêtre, hôpitaux universitaires Paris-Sud, Assistance publique-Hôpitaux de Paris,, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; e Service d'Endocrinologie, Maladies métaboliques et Nutrition, Pôle Cardio-Vasculaire et Métabolique, CHU Larrey,, Toulouse, FRANCE ; f Service d'Endocrinologie, Diabète, Maladies métaboliques, CHU de Montpellier, Montpellier, FRANCE ; g Fédération d’Endocrinologie, Centre de référence maladies rares hypophysaire HYPO, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE ; h Service d’endocrinologie, Diabétologie, Dijon, FRANCE ; i Service d'endocrinologie, hôpital du Cluzeau,, Limoges, FRANCE ; j Service d'Endocrinologie et métabolisme, CHU de Nice Hôpital de Larchet,, Nice, FRANCE ; k Service d’endocrinologie, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Hôpital de la Conception,, Marseille, FRANCE ; l Service d'Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques, IRIB, CHU de Rouen,, Rouen, FRANCE ; m Service d'Endocrinologie et Diabète Universitätsklinikum Erlangen, Erlangen, ALLEMAGNE ; n Novartis Farma SpA, Origgio, ITALIE ; o Novartis sro, Prague, TCHÈQUE, RÉPUBLIQUE ; p Novartis France SAS, Rueil Malmaison, FRANCE ; q Service d’endocrinologie, Hôpital Robert Debré, CHU de Reims, Reims, FRANCE

* antoine.tabarin@chu-bordeaux.fr

L’étude ACRONIS (CSOM230CIC05) a pour objectif de fournir des données de vraie-vie de l’utilisation de PAS-LP, chez des patients traités depuis ≥ 6 mois (partie rétrospective) ou traités à partir de l’inclusion (partie prospective). Nous présentons ici les résultats de la partie rétrospective.

L’âge moyen des patients recrutés (n=60) était de 45,4 ans avec 55% de femmes. La durée moyenne de suivi depuis le diagnostic était de 53,2 mois (σ= 54,5 mois); 83.3% avaient eu une chirurgie hypophysaire, 40,0% une radiothérapie et 98,3% un traitement médicamenteux (73,3% octréotide, 31,7% lanréotide, 53,3% pegvisomant, 48,3% d’agonistes dopaminergiques). 23,3% et 13,3% des patients étaient diabétiques ou pré-diabétiques respectivement avant la prescription de PAS-LP. 81,4% des patients ont débuté PAS-LP à 40mg. Après une durée moyenne de 8,2 mois, 32,2% avaient vu leur dose augmentée et 5,1% diminuée.

Après 6 mois, l’IGF-1 était normalisé chez 42,5% des patients (n=40). La normalisation de l’IGF-1 et une GH<1 µg/L (<2,5µg/L) étaient atteintes chez 14,3% (21,4%) des 28 patients évaluables. Ces résultats sont concordants avec ceux de l’étude PAOLA. Les événements indésirables (EIs) les plus fréquents étaient : un diabète (18,6%), une hyperglycémie (13,6%), des céphalées (10,2%) et des diarrhées (10,2%). Un seul EI de grade 3/4 a été rapporté (céphalées). Le pourcentage d’EIs liés au métabolisme du glucose (33,9%) semble plus faible que précédemment rapporté.

Ces résultats préliminaires de l’étude ACRONIS confirment en pratique clinique l’efficacité et la tolérance de PAS-LP chez les patients acromégales précédemment non contrôlés par SSA de première génération.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

investigateur étude promotion Novartis