W. Marrakchi*a (Dr), A. Aouama (Dr), I. Koolia (Dr), H. Ben Brahima (Dr), C. Loussaiefa (Pr), A. Toumia (Dr), M. Chakrouna (Pr)

a CHU Fattouma Bourguiba Service des Maladies Infectieuses, Monastir, TUNISIE

* marrakchiwafa02@gmail.Com

Objectif :

Déterminer les aspects cliniques et thérapeutiques des dermohypodermites bactériennes (DHB) des membres inférieurs chez les diabétiques.

Matériels et méthodes

Etude rétrospective portant sur les malades diabétiques hospitalisés pour DHB des membres inférieurs durant la période (2000-2015). Le recueil des données étaient à partir des dossiers.

Résultats :

Nous avons colligés 478 malades âgés en moyenne de 58,7 ans (15-92 ans) et de sex ratio 1.55. les portes d’entrée étaient : une plaie cutanée dans 186 cas (39%), l’onychomycose dans 112 cas (23,4%), les fissures talonnières dans 146 cas (30,5%) et l’intertrigo inter orteil dans 222 cas (46,4%). le diagnostic de DHB nécrosante était retenu dans 75 cas (15,7%). Les antibiotiques étaient prescrits dans tous les cas. Une monothérapie était choisie dans 419 cas (87,7%). Les molécules les plus prescrites étaient la Pénicilline G dans 202 cas (42,3%) et la Céfazoline dans 178 cas (37,2%). La clindamycine était prescrite dans 25 cas (5,2%). La durée de l’antibiothérapie en intraveineux était de 9,7 jours (1-30 j). le relai par voie orale était opté dans 341 cas (71,3%) : la pristinamycine était prescrite dans 306 cas (64%). La durée totale de l’antibiothérapie était de 14,9 jours (2-30 j). la récidive était notée dans 178 cas (37,2%).

Conclusion :

Le traitement des DHB chez les diabétiques repose sur la monothérapie et ne diffère pas du traitement consensuel des DHB chez les autres catégories de malades. Cependant, il faut agir sur les portes d'entrée pour éviter ces infections.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.