R. Hmaissi*a (Dr)

a URGENCE JENDOUBA TUNISIE, Jendouba, TUNISIE

* maaroufineila@yahoo.fr

Insulinomes malins : A propos de trois cas

Hmaissi R(2), Chihaoui M(1), Maaroufi N(2), Oueslati I(1), Chaker F(1), Slimane H(1).

Service d’endocrinologie Hôpital la Rabta Tunis (1)

Service des urgences Hôpital Régional de Jendouba (2)

Introduction :

L’insulinome est une tumeur neuroendocrine très rare qui pose des problèmes de diagnostic positif, topographique et même anatomopathologique du fait de difficultés de distinguer entre la forme bénigne et la forme maligne. L’objectif de cette étude était de relever les signes cliniques et para cliniques en faveur de la malignité d’un insulinome.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 21 cas d’insulinomes répertoriés sur une période de 29 ans ; 11 hommes et 10 femmes, d’âge moyen 46 ans. Nous avons comparé les signes cliniques et paracliniques entre les sujets ayant un insuliome bénin et ceux ayant un insulinome malin.

Résultats :

Nous avons retenu la bénignité dans 13 cas (81%) et la malignité dans 3 cas (18%). Les signes en faveur de la malignité étaient la sévérité des hypoglycémies et leurs fréquences, et en particulier les signes radiologiques (tumeur volumineuse, envahissement des organes de voisinage ou présence de métastases).

Conclusion :

La malignité d’un insulinome peut être suspectée sur des signes cliniques et/ou biologiques et surtout sur des signes radiologiques. La confirmation se fera sur un faisceau d’arguments cliniques, para-cliniques et anatomo-pathologiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.