F. Kaidi*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. El Mjabbera (Dr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques. CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II-Casablanca, Casablanca, MAROC

* kaidizohra6@gmail.com

Introduction : Le phéochromocytome est une cause rare d’hypertension artérielle secondaire dont la présentation clinique peut être protéiforme.

Le but du travail était d’analyser les caractéristiques de l’HTA secondaire au phéochromocytome.

Patients et Méthodes : Etude rétrospective et descriptive, incluant tout patient corrélé au service entre janvier 2013 et décembre 2017 présentant un phéochromocytome.

Résultats : Ont été inclus 32 patients dont 2 frères et une sœur, d’âge moyen de 44 ans, 62.5% étaient féminins.

Le diagnostic positif était posé devant les dérivés méthoxylés urinaires élevés et la localisation par une TDM surrénalienne.

L’HTA était révélatrice dans 61% des cas, associée à une triade de Ménard dans 68 % des cas. La prévalence de l’HTA était de 75%, avec durée moyenne d’évolution de 2 ans 8 mois, elle était systolo-diastolique dans 92 %, paroxystique dans 86% des cas, maligne dans 57% et résistante dans 38%.

Le bilan de retentissement objective 64% de complications cardiaques, une protéinurie positive dans 24% et une rétinopathie hypertensive dans 18%.

L’évolution postopératoire à court terme à montré une disparition de l’HTA dans 76 % des cas avec un allègement thérapeutique dans les autres cas.

Conclusion : Le phéochromocytome est une tumeur rare, grave du fait de son importante morbidité cardio-vasculaire. L’HTA reste la principale manifestation dont les conséquences sont parfois dramatiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.