J. Teoli*a (M.), C. Bardela (Dr), M. Fabletb (Dr), G. Maraisb (Dr), F. Gueyffiera (Pr), JF. Lemaitreb (Dr), JM. Gaillardb (Dr), D. Sanlavillea (Pr), C. Vieirab (Pr), I. Plottona (Dr)

a Hospices Civils de Lyon, Bron, FRANCE ; b Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive, Villeurbanne, FRANCE

* jordan.teoli@chu-lyon.fr

Objectif :

L’espérance de vie des patients atteints du syndrome de Klinefelter est en moyenne diminuée de 2.1 ans par rapport aux sujets 46,XY eux-mêmes vivant moins longtemps que les sujets 46,XX. L’objectif était de tester l’hypothèse du rôle du chromosome Y dans la longévité par son action sur l’expression des gènes.

Matériel et méthodes :

Résultats :

L’AED-G a montré la formation de clusters de patients en fonction de leur caryotype avec un impact plus important de l’ajout d’un chromosome Y que celui d’un chromosome X (XXY vs XX : 0.23% de gènes différentiellement exprimés, XYY vs XY : 0.30%, XXY vs XY : 0.05%). En moyenne, deux tiers des gènes différentiellement exprimés étaient surexprimés. Cet impact du chromosome Y se retrouvait à la fois pour les gènes gonosomiques et autosomiques. Parmi les gènes surexprimés, une analyse d’ontologie a montré un enrichissement pour ceux impliqués dans le processus de sénescence, plus particulièrement pour le caryotype XYY.

Discussion :

Ces résultats préliminaires montrent que le chromosome Y tend à induire une surexpression de gènes impliqués dans le processus de sénescence pouvant être mis en lien avec les pathologies cancéreuses et le vieillissement tissulaire en faveur d’un effet potentiellement délétère du chromosome Y sur la longévité.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.