P. Caron*a (Pr), C. Albricib (Mlle), AL. Lecocqb (Dr), M. Vialona (Dr), S. Grunenwalda (Dr), A. Coccoc (M.), S. Hamdid (Dr), L. Maioneb (Dr), P. Chansonb (Pr)

a Service d'Endocrinologie et Maladies métabolques, CHU Larrey, Toulouse, FRANCE ; b APHP- Paris Saclay, Service d’Endocrinologie, Hôpital Bicêtre,, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE ; c Politecnico di Milano, Department of Mathematics, Milan, ITALIE ; d Laboratoire de Biochimie, IFB, CHU Purpan, Toulouse, FRANCE

* caron.p@chu-toulouse.fr

Introduction : Les SMSa représentent une alternative médicale à la chirurgie hypophysaire chez les patients ayant un adénome somatotrope, dont l’efficacité est évaluée par les valeurs d’IGF-1. Cependant les recommandations ne précisent pas le meilleur moment des dosages d’IGF-1 au cours du traitement. Le but de cette étude est de déterminer quand les dosages d’IGF-1 entre les injections des SMSa témoignent d’un contrôle de l’hypersécrétion somatotrope chez les patients.

Patients et méthodes : Evaluation rétrospective des valeurs d’IGF-1 (le jour puis toutes les semaines jusqu’au jour de la prochaine injection) chez 35 patients acromégales (hommes 49%, âge moyen 60±14 ans) traités par une forme retard des SMSa (sandostatine LAR n=9, somatuline Autogel n=26) depuis 9,4±8,9 ans.

Résultats : Selon les concentrations hebdomadaires d’IGF-1 (entre 2 injections), l’hypersécrétion somatotrope est contrôlée chez 58,8 (J0), 73,5 (J8), 71,9 (J14) et 64,7% (J21) des patients, respectivement. Seuls 58,8 % des patients ont un IGF-1 normal sur tous les prélèvements entre 2 injections. Les dosages d’IGF-1 sont statistiquement différents entre les injections alors qu’ils sont comparables le jour des injections. Les variations d’IGF-1 sont plus importantes chez les patients non contrôlés que chez les contrôlés.

Conclusion : Cette étude démontre qu’au cours d’un traitement prolongé par les SMSa, les valeurs hebdomadaires d’IGF-1 varient entre les injections des formes retard des SMSa. Un seul dosage d’IGF-1 n’est le reflet du profil hormonal mensuel que chez 41% des patients, et le dosage à une semaine est plus fréquemment normal chez les patients traités par SMSa.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.