F. Mnifa (Pr), M. Ben Bnina*b (Mlle), M. Elleucha (Pr), D. Ben Salaha (Dr), N. Charfia (Pr), N. Rekikea (Pr), M. Mnifa (Pr), F. Haj Kacema (Pr), M. Abida (Pr)

a CHU Hedi Chaker Sfax Tunisie, Sfax, TUNISIE ; b CHU Hedi Chaker Sfax Tunisie, Sousse, TUNISIE

* milka931@outlook.fr

Introduction :

La prévalence de l'obésité a augmenté dans le monde au cours des 50 dernières années. Elle est caractérisée par une accentuation du stress oxydatif. Les mécanismes complexes de sa pathogenèse et les approches thérapeutiques efficaces présentent aujourd'hui un grand intérêt .

Notre étude visait à évaluer l'effet de la metformine sur le profil métabolique et les paramètres oxydatifs chez des patients obèses non diabétiques.

Matériels et méthodes :

Etude prospective comparative menée sur 46 patients obèses traités par la metformine durant trois mois. Le profil métabolique et les paramètres oxydatifs et inflammatoires étaient évalués avant et après le traitement et étaient comparés à des témoins sains.

Résultats :

Une prédominance féminine, une glycémie à jeun plus élevée, un taux de cholestérol total (CT), de lipoprotéines-cholestérol de faible densité et de marqueurs de stress oxydatif plus important étaient notés dans le groupe obèse. Les lipides plasmatiques étaient influencés par la masse grasse. Une réduction du poids après traitement était notée avec une moyenne de 3,24 kg. Les marqueurs de peroxydation lipidique étaient réduits par la metformine. Cependant, l'activité de la catalase n'était pas influencée par ce médicament.

Conclusion :

La metformine atténue le stress oxydatif en réduisant l'obésité mais surtout en agissant directement sur la peroxydation lipidique. Elle peut constituer une approche thérapeutique potentielle.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.