CO-024

G. Donatinia (Dr), C. Marciniakb (Dr), X. Lenneb (M.), G. Clementb (Dr), A. Bruandetb (Dr), F. Sebagc (Pr), E. Miralliéd (Pr), M. Mathonnete (Pr), L. Brunaudf (Pr), JC. Lifanteg (Pr), C. Tresalleth (Pr), F. Menegauxi (Pr), D. Theisb (Dr), F. Pattoub (Pr), R. Caiazzo*b (Pr)

a CHU Poitiers, Poitiers, FRANCE ; b CHU Lille, Lille, FRANCE ; c CHU Marseilles, Marseilles, FRANCE ; d CHU Nantes, Nantes, FRANCE ; e CHU Limoges, Limoges, FRANCE ; f CHU Nancy, Nancy, FRANCE ; g CHU Lyon, Lyon, FRANCE ; h Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis, Paris, FRANCE ; i APHP Sorbonne université, Paris, FRANCE

* robert.caiazzo@chru-lille.fr

Contexte :

Le traitement définitif de l’hyperparathyroïdie primaire (HPTp) est l’exérèse chirurgicale du tissu parathyroïdien hyperfonctionnel, le plus souvent par un abord ciblé unilatéral en cas d’adénome parathyroïdien. Le suivi post opératoire montre une variabilité dans le taux de persistance ou de récidive selon le centre.

Objectif :

Evaluer l’incidence des ré-interventions après parathyroïdectomie ciblée pour hyperparathyroïdie primaire.

Méthodes :

Les données pour tous les patients opérés d’une parathyroïdectomie pour HPTp entre 2011 et 2016 ont été extraites à partir du “Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information” (PMSI). Le critère de jugement principal était le taux de ré-intervention parathyroïdienne à deux ans. Les hyperparathyroïdies familiales, multiglandulaires ou secondaires (insuffisance rénale) ont été exclues. Un modèle de Cox a permis d’identifier les facteurs de risques indépendants de ré-intervention.

Résultats :

Durant l’étude, 13 247 patients (F/M = 3,6) ont bénéficié d’une parathyroïdectomie ciblée par voie ouverte (88,7%) ou endoscopique. Le taux de ré-intervention à 2 ans était de 2,8%. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs d’une ré-intervention étaient : une pathologie cardiaque (p=0,008), l’obésité (p=0,048), l’approche cervicoscopique (p=0,005) et le bas volume opératoire annuel. Le seuil de 31 parathyroïdectomies/centre/an (Méthode CHAID) était le plus pertinent pour identifier les centres de haut volume où le taux d’échec était significativement plus faible.

Conclusion:

A l’issue de cette étude, il semble licite d’orienter préférentiellement les patients présentant des facteurs de risque de ré-intervention vers un centre de haut volume.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.