G. Hakiri*a (Dr), K. Ounaissaa (Dr), E. Safia (Dr), A. Ben Brahima (Dr), H. Abdessalama (Dr), K. Ben Naceura (Dr), C. Amrouchea (Pr)

a Service des consultations externes et des explorations fonctionnelles Institut National de Nutrition, Tunis, TUNISIE

* ghofranehkiri2@gmail.com

INTRODUCTION :

Le diabète est la première cause organique de la dysfonction érectile (DE). L’hypogonadisme est plus fréquent chez le diabétique. Le but de notre étude est de dépister la DE chez les diabétiques et de rechercher son association à un hypogonadisme.

PATIENTS ET METHODES : La dysfonction érectile a été dépistée, chez 40 patients diabétiques, grâce au questionnaire IIEF-EF (The International Index of Erectile Function) validé en arabe. L’hypogonadisme a été défini par un taux de testostéronémie < 3 ng/ml.

RESULTATS : L’âge moyen du groupe était de 53 ± 12,9 ans. Une dysfonction érectile (DE) a été dépistée dans 89% des cas. Elle était mineure, modérée ou sévère chez respectivement 31%, 49% et 9% des patients. La neuropathie diabétique a été objectivée chez 65% des patients ayant une DE modérée à sévère contre 27%, p=0.041 ; Toutes les complications dégénératives du diabète étaient plus fréquentes chez les patients ayant une DE modérée à sévère mais sans signification statistique. Dans le groupe des diabétiques ayant une DE, un patient sur cinq avait hypogonadisme qui était hypogonadotrope dans 80% des cas.

DISCUSSION : Fréquemment sous-diagnostiquée, la dysfonction érectile doit être dépistée chez nos diabétiques. Son association à un hypogonadisme doit être systématiquement recherchée pour assurer une prise en charge optimale et améliorer la qualité de vie de ces patients.

BIBLIOGRAPHIE :

1- The International Index of Erectile FunctionQuestionnaire (IIEF) IIEF-EF version arabe validée

2- Hypogonadisme chez l’homme diabétique type 2, Tunisie, Abid et al , 2011

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.