A. Bergougnouxa (Dr), V. Eab (Dr), F. Albarelc (Dr), R. Reynaudd (Pr), N. Servante (Mme), N. Kalfaf (Pr), E. Renardg (Pr), C. Sultanh (Pr), L. Gasparii (Dr), F. Paris*j (Pr)

a Université de Montpellier , Laboratoire de Génétique Moléculaire, Centre de Référence du Développement Génital (DevGen), Montpellier, FRANCE ; b Université de Montpellier , Laboratoire de Génétique Moléculaire, Montpellier, FRANCE ; c Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), Département d’Endocrinologie,, Marseille, FRANCE ; d Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), Département d’Endocrinologie Pédiatrique, Marseille, FRANCE ; e Laboratoire de Génétique Moléculaire, CR DevGen, Montpellier, Montpellier, FRANCE ; f Université de Montpellier, Département de Chirurgie Viscérale et Urologique Pédiatrique, Centre de Référence du Développement Génital (DevGen), Montpellier, FRANCE ; g Université de Montpellier, Département d'Endocrinologie, diabète, nutrition, Montpellier, FRANCE ; h Université de Montpellier, Département d'Endocrinologie et de Gynécologie Pédiatrique, Centre de Référence du Développement Génital (DevGen), Montpellier, FRANCE ; i Université de Montpellier, Département d'Endocrinologie et de Gynécologie Pédiatrique, Centre de Référence du Développement Génital (DevGen), Montpellier, FRANCE ; j Université de Montpellier, Département d'Endocrinologie et de Gynécologie Pédiatrique, Laboratoire de Génétique Moléculaire, Centre de Référence du Développement Génital (DevGen), Montpellier, FRANCE

* f-paris@chu-montpellier.fr

Objectif: Comprendre les bases moléculaires des insensibilités complètes aux androgènes (ICA) avec une séquence codante du RA normale.

Patients et Méthodes: Deux patientes de 37 et 36 ans avec un phénotype typique d’ICA. Le diagnostic d’ICA a été évoqué pour la première dans l’enfance du fait de la palpation de gonades inguinales, et de l’absence d’utérus à l’échographie pelvienne. Pour la seconde il l’a été à l’âge adulte face à une aménorrhée primaire associée à des caractéristiques cliniques (S5P2), échographiques (absence d’utérus) et hormonales (testosterone 17ng/ml, LH 36 UI/L) typiques d’ICA. Le caryotype était 46, XY dans les deux cas et le séquençage en Sanger du RA était normale. L’étude en NGS de 132 gènes impliqués dans les DSD et de leurs regions régulatrices a été réalisée.

Resultats: Un nouveau variant c.-829C>T de la région 5’UTR du RA a été mis en évidence chez ces deux patientes. Il n’a jamais été rapporté dans la population générale et est à l’origine d’un nouvel AUG 296 pb en aval du site initiateur de transcription.

Discussion et Conclusions: Ce nouveau uORF est traduit en un court peptide qui gêne la traduction de la forme native du RA, comme cela a été démontré (Hornig, 2016) pour un autre cas d’ICA due à un variant similaire de la région 5’UTR. Ce second cas de variant de la région 5’UTR du RA chez deux patientes ICA souligne l’importance d’analyser non seulement les exons, mais aussi les régions non codantes du RA dans les cas d’ICA typiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.