CO-031

M. Rigoa (Mme), P. Schwartzb (Dr), D. Druic (Dr), F. Illouzd (Dr), D. Vezzosie (Pr), I. Bancosf (Pr), T. Dusekg (Pr), B. Delemerh (Pr), O. Gallinatoi (Dr), A. Tabarinj (Pr), T. Colink (Pr), M. Haissaguerre*l (Dr)

a Service Endocrinologie Pr Tabarin Hopital Haut Leveque CHU Bordeaux, Pessac, FRANCE ; b Service Médecine Nucléaire Hopital Haut Leveque CHU Bordeaux, Pessac, FRANCE ; c Service Endocrinologie CHU Nantes, Nantes, FRANCE ; d Service Endocrinologie CHU Angers, Angers, FRANCE ; e Service Endocrinologie CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE ; f Service Endocrinologie Université Mayo Clinic,, Rochester, ÉTATS-UNIS ; g Service Endocrinologie Université Zaghreb, Zagreb, CROATIE ; h Service Endocrinologie CHU Reims, Reims, FRANCE ; i Institut de Mathématiques de Bordeaux INRIA, Bordeaux, FRANCE ; j Service Endocrinologie CHU Bordeaux, Pessac, FRANCE ; k Institut de Mathématiques, INRIA Bordeaux, Bordeaux, FRANCE ; l Service Endocrinologie Pr Tabarin CHU Bordeaux, Pessac, FRANCE

* magalie.haissaguerre@chu-bordeaux.fr

Les corticosurrénalomes représentent une cause rare d’incidentalomes surrénaliens. Leur cinétique tumorale spontanée est mal connue en raison de leur rareté et de la nécessité d’une prise en charge rapide. Lorsque l’imagerie est réalisée pour un motif autre, il arrive qu’une lésion surrénalienne suspecte soit décrite sans être prise en charge immédiatement.

L'objectif de ce travail est d'étudier rétrospectivement la cinétique tumorale spontanée de ces formes de corticosurrénalomes incidentaux dans le cadre d’une étude européenne ENSAT.

Chez des patients avec un corticosurrénalome ayant eu plusieurs imageries avant le diagnostic histologique, la cinétique tumorale, les caractéristiques morphologiques et les variations de texture des imageries ont été étudiées par une équipe de mathématiciens. Ces données ont été corrélées avec les différentes caractéristiques biologiques, histologiques, et pronostiques des patients.

44 patients ont été inclus, 88% de femme, d’âge médian 55 ans (21-83), avec une durée moyenne entre la 1ère imagerie et le diagnostic de 4 mois (1-57). 48 % présentaient une sécrétion hormonale infraclinique. La taille tumorale médiane était de 85 mm (20-160) au diagnostic histologique. Le score de Weiss médian était de 5/9 (2-8) avec un Ki67 médian à 10%. L’analyse mathématique des imageries identifie 2 groupes de patients avec une pente tumorale « lente » ou « rapide ». La corrélation entre les caractéristiques des patients, des imageries initiales et ces profils de cinétique tumorale pourra être exposée lors du congrès.

Une meilleure connaissance des caractéristiques morphologique des corticosurrénalomes incidentaux pourrait guider le clinicien à choisir qui opérer plus rapidement en cas d'incidentalome.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.