M. Hasnaoui*a (Dr), T. Belaiida (Dr), K. Mighria (Pr)

a Service ORL, Centre hospitalo-universitaire Tahar Sfar, Mahdia, TUNISIE

* hasnaoui.orl@gmail.com

Objectif :

L'hyperparathyroïdie secondaire est une complication fréquente de l’insuffisance rénale chronique. Son traitement chirurgical consiste en une parathyroîdetomie subtotale.

Le but de notre travail est d'apprécier l'apport de la scintigraphie parathyroïdienne et de l'échographie cervicale dans l'exploration des parathyroïdes.

Matériel et méthodes :

Il s'agit d'une étude rétrospective de 40 patients ayant eu une parathyroïdectomie subtotale pour une hyperparathyroïdie secondaire entre 2010 et 2018. Tous nos patients ont eu, en pré opératoire, une échographie cervicale, une scintigraphie parathyroïdienne et un dosage de la parathormone plasmatique.

Résultats :

Notre série comportait 22 hommes et 18 femmes. Tous les patients étaient au stade d'hémodialyse chronique. L’âge moyen était de 40,8 ans. Tous les patients avaient une parathyroïdectomie subtotale avec 2 cas de reprise.

La sensibilité et la spécificité globales de la scintigraphie était respectivement de 64 % et 66,6 %. La sensibilité était meilleure pour les parathyroïdes inférieures. L’échographie cervicale était normale dans 47 % des cas. Le taux moyen de PTH était de 1110 UI/ml.

On n’a pas trouvé une corrélation entre la rentabilité de la scintigraphie, l’échographie et le taux de PTH.

Après un recul de 5 ans, 85,5 % des patients n’étaient plus symptomatiques.

Discussion et conclusion :

La scintigraphie parathyroïdienne et l’échographie cervicale ont un apport limité dans le bilan de l’hyperparathyroïdie secondaire. Toutes fois, ces examens trouvent leurs places surtout dans la recherche des glandes ectopiques ou surnuméraires.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.