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M. Ben Souda*a (Dr), F. Amzianea (Dr), H. Salhia (Pr), H. El Ouahabia (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition, CHU Hassan II de Fès, Maroc, Fes, MAROC

* meryembensouda123456@gmail.com

Objectif : Etudier les troubles de la glycorégulation chez les patientes présentant un hypogonadisme.

Matériels et méthodes

Pour réaliser ce travail on a mené une étude rétrospective descriptive, intéressent les patients ayant un hypogonadisme durant la période de 2009 à 2018. Dans tous les cas, on a mesuré la glycémie à jeun, et dans certaines situations une HGPO à 75 g de glucose a été réalisée.

Résultats

Le nombre de patients était de 89, avec un âge moyen de 26.8 ans .L’hérédité diabétique a été présente dans 19.1% des cas z.Pour les étiologies trouvés dans notre série : on note chez 38.2 % des cas une insuffisance antéhypophysaire, chez 55%une insuffisance ovarienne prématurée et chez 6.7% des cas un hypogonadisme hypo gonadotrope isolé.

18.4% des patients avaient un surpoids, 9.18% avaient une obésité grade 1, 5.1% avaient une obésité grade 2 et 4.1% avaient une obésité morbide.

Les résultats avaient montré que les troubles de la glycorégulation étaient présentes dans 28 % des cas , se répartissant en 3 cas d’intolérance aux hydrates de carbone, 8 cas d’hyperglycémie modérée à jeun, 2 cas d’hyperinsulinisme et 12 cas de diabète sucré.

Discussion

Les données épidémiologiques révèlent une explosion d de DT2 après la ménopause. En cause Le rôle protecteur des œstrogènes qui agissent sur le glucagon et le GLP1. Les données de cette étude montre que l’hypogonadisme féminin est lié aux troubles de la glycorégulation du fait de l’augmentation de l’obésité viscérale.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.