PL-006

F. Pattou*a (Pr)

a Univ Lille, CHU Lille, Inserm, Labex EGID, Institut Pasteur Lille, Lille, FRANCE

* francois.pattou@univ-lille.fr

La thérapie cellulaire a été envisagée pour le traitement de nombreuses pathologies endocriniennes, notamment l’hypocorticisme, ou l’hypoparathyroidisme. C’est cependant dans le diabète de type 1 que cette approche a connu le plus grand développement, notamment chez les patients atteints des formes les plus sévères, présentant un risque élevé d’hypoglycémie sévère, ou associées à une greffe rénale. Chez ces patients, la restauration d’une sécrétion régulée endogène d’insuline par l’allogreffe intraportale d’îlots permet de normaliser l’équilibre glycémique, au prix d’un traitement immunosuppresseur. Dans ce domaine, l’année 2021 restera marquée par l’avis favorable émis par la Haute autorité de Santé (HAS) et le passage en routine de la greffe d’îlots , c'est à dire sa prise en charge en France par l’assurance maladie. En parallèle, les travaux de recherche se poursuivent pour disséquer encore d’avantage la biologie des îlots humains, évaluer de nouvelles techniques susceptibles d’améliorer les performances de la greffe clinique, et en élargir les indications.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.