CO-043

N. Benanteura (Mlle), N. Benanteur*b (Mlle), C. Villab (Dr), D. De Muratb (M.), R. Boëzennecc (M.), R. Armignaccob (Dr), A. Jouinotb (Dr), F. Letourneurb (M.), K. Perlemoineb (Mme), S. Allassonniered (Pr), ML. Raffin-Sansone (Pr), JF. Emilef (Pr), S. Gaillardg (Dr), J. Bertheratb (Pr), B. Baussartg (Dr), G. Assieb (Pr)

a Institut Cochin (INSERM 1016), Paris, FRANCE ; b INSERM U1016, Institut Cochin, Paris, FRANCE ; c Ecole des ponts ParisTech, Paris, FRANCE ; d Université Paris Descartes, Paris, FRANCE ; e Department of Endocrinology, Hôpital Ambroise Paré, Paris, FRANCE ; f Department of Pathology, Ambroise Paré, Assistance Publique–Hôpitaux de Paris, Boulogne Billancourt, FRANCE ; g Department of Neurosurgery, Foch Hospital, Suresnes, FRANCE

* nesrine.benanteur@gmail.com

La prédiction de l’agressivité des tumeurs neuroendocrines hypophysaires (PitNETs) est un besoin aujourd’hui fondamental. La première classification multi-omique des PitNETs a démontré une structure basée sur le lignage (1). Les signatures d’agressivité semblent bien moins déterminantes dans la classification, potentiellement spécifiques de chaque sous-type. Notre objectif consiste à faire émerger ces marqueurs transcritpomiques d’agressivité. En étendant la cohorte publiée (1), les transcriptomes de 152 PitNETs congelées d’agressivité variable ont été extraits. Différents classifieurs (SVM linéaire et radial, arbre de décision, LASSO et régression linéaire) ont été employés sur ces données afin de les classer selon leur niveau d’agressivité. Cette première analyse a donné lieu à des taux de reconnaissance des tumeurs agressives proche au mieux de 30%, confirmant une signature d’agressivité commune trop faible pour être déterminante dans leur classification. Devant l’échec d’identification d’une signature globale, les marqueurs d’agressivité spécifiques de chacun des lignages a été réalisée. L’analyse en composante principale des tumeurs corticotropes et des prolactinomes montre un lien entre l’agressivité et le transcriptome. Une mesure de la corrélation des signatures lactotrope et corticotrope montre deux signatures d’agressivité distinctes entre ces deux groupes: signature de prolifération chez les prolactinomes, et signature de régulation du métabolisme protéique chez les corticotropes. Cette analyse semble donc confirmer l’existence de signatures transcriptomiques propres aux types histologiques des PitNETs. Il reste encore à les définir au sein des autres lignages.

1. Neou...Assié. Pangenomic Classification of Pituitary Neuroendocrine Tumors. Cancer Cell 2020.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.