POP-009

B. Chevaliera (Dr), B. Chevalier*b (Dr), D. Bonnetc (Dr), C. Lepaged (Pr), G. Cadiote (Pr), F. Borson Chazotf (Pr), J. Abeillonf (Dr), JB. Delobelg (Dr), A. Janninb (Dr), M. Haissaguereh (Dr), C. Lombard-Bohasi (Dr), T. Walteri (Pr), L. Chardonj (Dr)

a CHU de Lille, Lille, FRANCE ; b CHU de Lille - Service d'Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques, Nutrition, Lille, FRANCE ; c CHU de Toulouse - Service de Médecine Interne et Immunologie Clinique, Toulouse, FRANCE ; d CHU de Dijon - Service d'Hépato-gastroentérologie et Cancérologie Digestive, Dijon, FRANCE ; e CHU de Reims - Service d'Hépato-Gastroentérologie et de Cancérologie digestive, Reims, FRANCE ; f Hospices Civils de Lyon - Service d'Endocrinologie, Lyon, FRANCE ; g CH de Saint Brieuc - Service d'Hépato-Gastroentérologie, Saint Brieuc, FRANCE ; h CHU de Bordeaux - Service d'Endocrinologie, Bordeaux, FRANCE ; i Hospices Civils de Lyon - Service d'Oncologie Médicale, Lyon, FRANCE ; j Hospices Civils de Lyon - Service de Biochimie, Lyon, FRANCE

* benjamin.chevalier@chu-lille.fr

Objectifs : Rapporter les performances de méthodes de détection d’interférence dans le dosage du Vasoactive Intestinal Peptide (VIP) à partir de patients avec suspicion de fausse élévation du VIP (FV) et ‘vrai VIPome’ (VV).

Patients et Méthodes : Étaient incluables des patients avec suspicion de FV, pris en charge dans des centres ENDOCAN-RENATEN. Les données au diagnostic ont été recueillies. La recherche d’interférence a été réalisée au moyen de trois techniques : dosage du VIP de fractions de différents PM obtenues par chromatographie, précipitation au PEG avant dosage, épreuve de fixation du VIP radiomarqué. Un groupe témoin a été constitué de 11 patients avec VV.

Résultats : 15 patients avec FV ont été inclus, d’âge médian de 61 ans. Une interférence a systématiquement été mise en évidence chez les 15 cas FV versus aucun chez les 11 VV. La proportion d’hypokaliémie tendait à être significativement plus élevée en cas de VV (55% VV vs 20% FV, p = 0,09), à l’inverse de la concentration de VIP plus élevée en cas de FV (87pmol.l vs 28pmol.l, p= 0,06). Il était plus souvent retrouvé une masse abdominale chez les VV (100% vs 27%, p = 0,001), tout comme la forte probabilité à priori de VIPome entre les deux groupes (72% VV vs 6% FV, p = 0,0008).

Discussion : Nous rapportons un nouveau test biologique pouvant être utile dans des situations cliniques délicates pour distinguer les VV vs FV.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.