CO-031

E. Cossona (Pr), E. Cosson*a (Pr), E. Vicautb (Pr), S. Tatulashvilia (Dr), JJ. Portalb (M.), C. Nachtergaeleb (Dr), M. Sala (Dr), N. Berkanea (Dr), S. Pintoc (Dr), L. Carbillonc (Pr), H. Bihana (Pr)

a APHP, Bobigny, FRANCE ; b APHP, Paris, FRANCE ; c APHP, Bondy, FRANCE

* emmanuel.cosson@aphp.fr

Objectif

L’étude HAPO, dans laquelle l’hyperglycémie n’était pas prise en charge, a montré une association continue entre les 7 catégories croissantes de glycémie à jeun (GAJ), à 1 (G1H) et 2 heures (G2H) après charge orale en glucose (24-32 SA) et le risque d’enfants de poids élevé pour l’âge gestationnel (LGA). L’objectif était d’évaluer si le sur-risque persiste dans les catégories correspondant au diabète gestationnel (DG) lorsqu’il est pris en charge.

Méthodes

Nous avons inclus 7190 femmes répondant aux critères d’inclusion d’HAPO. Parmi elles, les 655 (9,2%) femmes avec DG (6ème-7ème catégories glycémiques) ont eu une prise en charge nutritionnelle, avec insulinothérapie pour 20,3% d’entre elles. Nous avons évalué, par rapport à la 1ère catégorie glycémique et après ajustement comme dans HAPO, l’OR de LGA de la 2ème à la 7ème catégorie glycémique.

Résultats

Les ORs de LGA augmentaient de la 1ère à la 5ème catégorie de GAJ, de G1H et G2H : par exemple, ORs 5ème catégorie 2.20 (IC95% 1.41-3.44), 2.25 (1.11-4.59) et 2.51 (1.63-3.85), respectivement. Les ORs dans les 6ème et 7ème catégories (femmes avec DG) augmentaient très peu par rapport à HAPO : GAJ 2.52 (1.46-4.36) et 1.41 (0.56-3.55) ; G1H 2.87 (1.48-5.54) et 2.84 (1.03-7.86) et G2H 2.47 (1.46-4.16) et 2.05 (1.71-7.06), respectivement.

Conclusion

La prise en charge des femmes avec DG, qu’il soit diagnostiqué par une GAJ, une G1H ou une G2H élevée, permet de stabiliser le risque de LGA à un niveau identique à celui des femmes sans DG avec glycémies normales hautes.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.