N. Benchikha (Dr), G. Johannsson*b (Pr), B. Billerc (Pr), F. Hidenorid (Pr), K. Hoe (Pr), MH. Rasmussenf (Dr), N. Nedjatiang (Dr), C. Sværkef (Dr), K. Yuenh (Pr), Y. Takahashii (Pr)

a Novo Nordisk, Puteaux, FRANCE ; b University of Göteborg and Sahlgrenska University Hospital, Göteborg, SUÈDE ; c Neuroendocrine Unit, Massachusetts General Hospital and Harvard Medical School, Boston, ÉTATS-UNIS ; d Division of Diabetes and Endocrinology, Kobe University Hospital, Kobe, JAPON ; e Garvan Institute of Medical Research,, Darlinghurst, AUSTRALIE ; f Global Development, Novo Nordisk A/S, Søborg, DANEMARK ; g Global Medical Affairs – Rare Endocrine Disorders, Novo Nordisk, Zurich, SUISSE ; h Barrow Pituitary Center, Barrow Neurological Institute and St. Joseph's Hospital and Medical Center, University of Arizona College of Medicine and Creighton School of Medicine, Phoenix, ÉTATS-UNIS ; i Department of Diabetes and Endocrinology, Nara Medical University, Nara, JAPON

* nmbk@novonordisk.com

Objectif

L’objectif était d'évaluer les effets de Somapacitan sur le métabolisme du glucose en utilisant les données de trois essais de phase 3 précédemment publiés.

Méthodes

REAL 1 était un essai randomisé chez des patients naïfs de GH, qui ont reçu du somapacitan, de la GH quotidienne ou un placebo pendant 34 semaines puis durant une extension ultérieure de 52 semaines. REAL 2 et REAL Japan étaient des essais randomisés chez des patients précédemment traités par GH quotidienne. Dans ces analyses post hoc, le changement absolu ou relatif depuis l’inclusion entre les traitements pour l'HbA1c, la glycémie à jeun (FPG), le dosage de l’insuline (DI) et l'indice de résistance à l'insuline (HOMA-IR) a été exploré.

Résultats

Chez les patients naïfs de traitement, il n'y a pas eu de différences statistiquement significatives entre somapacitan et le placebo pour tous les paramètres liés au glucose à la semaine 34.

Des différences transitoires ont été observées à la semaine 34 entre somapacitan et la GH quotidienne (valeurs plus élevées pour la GH quotidienne) pour la FPG, DI et l’HOMA-IR ; ces différences n'ont pas été observées à la semaine 86. Chez les patients précédemment traités, aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre les traitements pour les critères d'évaluation liés au glucose. Aucun nouveau cas de diabète n'a été signalé sous somapacitan.

Conclusion

En conclusion, le somapacitan était similaire à la GH quotidienne et n'a pas eu d'effets indésirables cliniquement pertinents sur le métabolisme du glucose chez les patients traités pour une AGHD.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Employé Novo Nordisk