CO-055

S. Hescota (Dr), S. Hescot*a (Dr), V. Debienb (Dr), R. Libec (Dr), D. Druid (Dr), M. Haissaguerree (Dr), C. De La Fouchardieref (Dr), C. Sajousg (Dr), D. Vezzosih (Pr), S. Laboureaui (Dr), C. Do Caoj (Dr), B. Decoudierk (Dr), E. Florencel (Dr), Z. Sylviem (Dr), I. Raingeardn (Dr), C. Le Tourneaua (Pr), E. Baudinb (Dr), C. Massardb (Pr), P. Du Rusqueca (Dr)

a institut curie, Paris, FRANCE ; b gustave roussy, Villejuif, FRANCE ; c cochin, Paris, FRANCE ; d CHU Nantes, Nantes, FRANCE ; e CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE ; f Centre Leon Berard, Lyon, FRANCE ; g Hospices civils Lyon, Lyon, FRANCE ; h CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE ; i CHU Angers, Angers, FRANCE ; j CHU Lille, Lille, FRANCE ; k CHU reims, Reims, FRANCE ; l CHU rouen, Rouen, FRANCE ; m cgfl, Dijon, FRANCE ; n chu montpellier, Montpellier, FRANCE

* segolene.hescot@curie.fr

A un stade avancé, le traitement des corticosurrénalomes repose sur l’association mitotane chimiothérapie à base de platine. Les recommandations ESMO-EURACAN proposent en seconde ligne l’inclusion dans les essais thérapeutiques en alternative au Gemzar, à la Streptozotocine ou aux traitements locorégionaux. Cependant, l’accès et le bénéfice des essais ne sont pas connus.

L’objectif de cette étude rétrospective multicentrique COMETE était de décrire les inclusions des patients dans les essais précoces.

Parmi les 153 patients stade III et IV pour lesquels une RCP locale/nationale a validé la proposition d’essai précoce et/ou de RCP moléculaire entre 2009 et 2019, 28 patients (10 hommes, 18 femmes) ont étés inclus dans 18 études de phases I/II. Il s’agissait du traitement de 1e, 2e et ≥3e ligne pour 1, 15 et 12 patients respectivement. Le taux de réponse observé était de 3 réponses partielles (11%), 14 maladies stables (50%) et 9 maladies progressives (32%). Deux patients n’étaient pas évaluables selon RECIST pour retrait du consentement et toxicité. Deux patients avec réponse partielle l’ont obtenue sous avelumab dans l’étude de phase 1b Javelin pour une durée de 30 et 33 mois et le 3e sous Gemcitabine + Erlotinib + Ac anti-IGF1 pour une durée de 5 mois. Les résultats concernant les profils moléculaires sont en cours d’analyse.

Cette étude est la première à décrire l’accès aux essais précoces et les taux de réponse associés chez les patients porteurs de corticosurrénalomes. Le bénéfice clinique est au moins équivalent aux 2e lignes classiques pour cette indication.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.