CO-018

S. Dallela (Dr), S. Dallel*b (Dr), M. Despallesa (Mme), I. Tauverona (Pr), JM. Lobaccarob (Pr), S. Baronb (Dr)

a CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE ; b iGReD, Clermont-Ferrand, FRANCE

* sdallel@chu-clermontferrand.fr

Objectif:

Les Liver X receptors (LXRs), récepteurs nucléaires activés par les oxystérols, sont des régulateurs de l'homéostasie du cholestérol, de la stéroïdogenèse et de l'inflammation. Ces trois processus sont indispensables à la physiologie ovarienne. Des résultats publiés précédemment par notre équipe ont démontré le développement d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (OHSS) chez des souris déficientes pour LXR (Lxrαβ-/-). Cependant, les mécanismes moléculaires à l’origine du développement d’un OHSS et ceux sous le contrôle de LXR restent méconnus.

Matériel et méthodes :

Nous avons développé un modèle de souris transgénique réexprimant LXRβ uniquement dans les cellules de granulosa ovarienne grâce à approche une transgenèse additive chez les souris invalidées pour LXR (Lxrαβ-/-).

Résultats :

Nous montrons que la réexpression de LXRß dans les cellules de la granulosa prévient l’apparition d’un OHSS après stimulation hormonale. Par analyses RNAseq, nous avons montré qu'après stimulation par la PMSG, LXRß exerce un contrôle de la réponse inflammatoire dans les cellules de la granulosa, notamment en fin de folliculogenèse. Cet effet passe par un contrôle de l’activité de la voie NFkB et de l’assemblage et la stimulation de l’inflammasome NLRP3.

Discussion :

Au final, les LXRs jouent un rôle majeur dans la régulation de la réponse hormonale ovarienne aux gonadotrophines et apparaissent comme des cibles pharmacologiques potentielles dans le cadre de la prise en charge de patientes à risque d’OHSS.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.