MT. Acha (Dr), Y. Hasni*a (Dr), H. Marzouka (Dr), A. Ben Abdelkrima (Dr), M. Kacema (Pr), M. Chadlia (Pr), A. Maaroufia (Pr), K. Acha (Dr)

a Service d’Endocrinologie-Diabétologie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE

* y.hasni@gmail.com

Introduction :

Les traumatismes physiques et/ou psychiques pourraient déclencher un diabète de type 1. Les spécialistes de la réparation du préjudice corporel acceptent de reconnaître l’existence de rares cas de diabètes post-traumatiques sur des critères stricts et en absence de diabète antérieur. L’objectif de cette étude est de décrire les particularités cliniques et biologiques du diabète post-traumatique.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les observations de patients hospitalisés pour un diabète aigu survenu à la suite d’un traumatisme psychique ou physique. Le diagnostic de diabète post-traumatique était posé selon les 4 critères des spécialistes de la réparation du préjudice corporel français.

Résultats :

Il s'agit de 10 patients: 8 hommes et 2 femmes, âgés en moyenne de 29,5 ans (extrèmes 17 et 47). L’hérédité familiale auto-immune est retrouvée chez 40% des sujets. La glycémie moyenne à l’admission est de 14.54±3.48 mmol/L avec une HbA1C moyenne de 6.51±0.56 %. Les anticorps anti GAD étaient positifs pour tous les patients. La durée des signes cardinaux était en moyenne de 21±15 semaines. Les facteurs déclenchants étaient secondaire à un accident de la voie publique (2 cas), une agression (2 cas), une fusillade (1 cas) et un traumatisme psychique dans 5 cas: deuil (3 cas) et divorce ( 2 cas).

Conclusion :

Cette étude a permis de conforter l’hypothèse de l’existence du diabète post-traumatique. La littérature est de grande hétérogénité, non seulement dans la definition de l'excès de stress chez les patients qui vont devenir diabétiques, mais encore dans la date de survenue de celui-ci.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.