N. Elouarradi*a (Dr), M. Sebbanib (Pr), M. Elbahic (Dr), G. El Mgharic (Pr), M. Amineb (Pr), N. El Ansaric (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et maladies métaboliques, CHU Mohamed VI, FMPM, université Cadi Ayyad, Marrakech, Marrakech, MAROC ; b Département de santé publique, médecine communautaire et épidémiologie. Laboratoire de Recherche PCIM (Pneumo-cardio-immunopathologie et Métabolisme), Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech / Service de recherche clinique, CHU de Marrakech., Marrakech, MAROC ; c Service d’Endocrinologie Diabétologie et Maladies Métaboliques, Laboratoire de Recherche PCIM,CHU Mohamed VI- Marrakech, Marrakech, MAROC

* nassibaelouarradi@gmail.com

Introduction :

Le diabète peut être considéré par les diabétiques de type 1 musulmans comme un véritable fardeau les empêchant de jeuner. L’objectif principal de notre étude est d’étudier le vécu du diabétique type 1 au cours du Ramadan.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude longitudinale, menée au cours du Juin et Juillet 2017 au sein du service d’endocrinologie de Marrakech.Le vécu des patients a été évalué 1 mois avant Ramadan et au cours de Ramadan à l’aide de : DDS 17 (diabetes distress scale17 ), traduit et adapté en arabe dialectal, pour évaluer la détresse psycho-sociale et le PAID ( Problem Areas in Diabetes ) pour évaluer la qualité de vie.

Résultats :

Trente et un patients ont été inclus dans l’étude dont 64,5 % étaient de sexe féminin, la moyenne d’âge était de 21 ans. Prés de la moitié des patients avaient présenté une aggravation du score total de DDS .La moyenne du score PAID a passé de 38 avant Ramadan à 39,4 au cours du Ramadan. Les variables qui étaient associés à cette détresse sont : le sexe féminin, le statut marital et le type de traitement reçu (aggravation du score DDS chez les patients sous schéma fixé par rapport à ceux sous insulinothérapie fonctionnelle).

Discussion :

Peu d’études ont documentés le vécu des diabétiques de type 1 au cours du mois de Ramadan, notre étude objective l’aggravation de la détresse psycho-sociale au cours du mois de jeun chez les patients diabétiques type 1 surtout de sexe féminin, mariés et sous schéma insulinique fixe.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.