S. Abid*a (Mlle), A. Mzabia (Dr), F. Ben Fraja (Pr), J. Anouna (Dr), M. Karmania (Dr), A. Rezguia (Pr), C. Laouania (Pr)

a service de médecine interne- CHU sahloul, Sousse, TUNISIE

* abidsana1990@yahoo.com

Objectif :

Identifier la place de l’imagerie dans l’exploration des incidentalomes surrénaliens (IS)

Patients et méthodes :

Etude rétrospective, incluant 65 patients vus à la consultation externe ou hospitalisés au service de médecine interne du CHU Sahloul et qui représentent une masse surrénalienne, durant la période entre 1999 et 2018.

Résultats :

Il s’agissait de 65 patients avec une moyenne d’âge de 60,5ans. L’incidentalome surrénalien était unilatéral (18 cas) et bilatéral (47 cas). L’exploration radiologique est réalisée pour déterminer la taille de la masse et définir son caractère bénin ou malin. Vingt patients ont eu une échographie surrénalienne qui a montré une masse dans 85% des cas, une hypertrophie surrénalienne dans 5% des cas et était normale dans 10% des cas. La TDM surrénalienne était réalisée chez 60 patients et concluait à une masse surrénalienne dans 56 cas, une hypertrophie surrénalienne dans trois cas et était normale dans un cas. L’incidentalome surrénalien avait une taille < 4 cm dans 69,2% des cas. L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) a été demandée uniquement chez onze patients. La scintigraphie à la MIBG a été faite chez douze patients et montrait une fixation en faveur d’un phéochromocytome dans deux cas.

Discussion :

L’imagerie réalisée pour explorer une pathologie a priori non surrénalienne peut aussi être l’occasion de découvrir fortuitement une masse surrénalienne. L’examen de choix pour l’investigation d’une masse surrénalienne est la tomodensitométrie. Au moyen de la radiologie, la taille et l’apparence des glandes surrénales peuvent fournir des indices de malignité de la lésion.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.