K. Ounaissa*a (Dr), A. Smidaa (Dr), T. Harrabib (Dr), W. Ben Brahimb (Dr), S. Chelbia (Dr), S. Sallemia (Dr), I. Oueslatia (Dr), N. Bendaga (Dr), S. Bou Meftahb (Mme), H. Abdesselema (Dr), H. Jamoussib (Pr), C. Amroucha (Pr)

a Institut national de nutrition de tunis service des consultations externes et des exploration fonctionnelles, Tunis, TUNISIE ; b Institut national de nutrition de tunis (service A), Tunis, TUNISIE

* smida.amal@outlook.com

Introduction

Selon le groupe européen de travail sur la sarcopénie chez le sujet âgé (EWGSOP), une diminution isolée de la masse musculaire définit un état de présarcopénie.

Objectif

Déterminer les facteurs de risques nutritionnels de la pré sarcopénie dans une population de femmes adultes obèses.

Méthode

Etude descriptive et transversale ayant intéressé une population de 50 femmes obèses âgées de 20 à 60 ans. Toutes les patientes ont bénéficié d’une enquête alimentaire, de mesures anthropométriques et d’une mesure de la composition corporelle par BIA. Pour évaluer la masse musculaire nous avons calculé le pourcentage de masse musculaire squelettique(SMP).

Résultat

L’âge moyen des patientes était de 41,62 ±11,9 ans. Une présarcopenie a été identifiée chez 58% des patientes. Le profil nutritionnel des patientes présarcopéniques était similaire à celui des patientes ayant une masse musculaire normale. L’apport protidique moyen était excessif dans les deux groupes (1,52±0,43 g/kg/j chez les présarcopéniques, versus 1,42±0,39g/kg/j chez les témoins ; p=0.17). Quelque soit le niveau de masse musculaire, les apports caloriques, glucidiques et lipidiques et en micronutriments n’étaient pas différents. En revanche, la consommation de fruits était significativement moins fréquente chez les présarcopéniques comparées aux témoins (90.5% versus 55.2% ; p= 0.01). Il en était de même pour la consommation des légumes mais la différence n’était pas significative (37.9% versus 57.1%).

Conclusion

La présarcopénie était fréquente chez nos patientes obèses. Une consommation fréquente de fruits serait un facteur protecteur de cette condition. Des études à plus grande échelle sont nécessaires afin de confirmer nos résultats.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.