I. Hedfi*a (Dr), Z. Jenouiza (Dr), A. Jaidanea (Dr), C. Zouaouia (Dr), M. Bennoura (Dr), H. Jenzria (Dr), H. Ouertania (Dr)

a hopital militaire principal d'instruction de tunis , service d'endocrinologie, Tunis, TUNISIE

* hedfiimene@yahoo.fr

Dans notre pratique courante, nombreux sont les patients diabétiques de type 2 qui restent mal équilibrés malgré l’optimisation thérapeutique, ce qui nous amène à les hospitaliser pour une meilleure prise en charge. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’effet de l’annonce de l’hospitalisation sur l’équilibre glycémique.

Notre population était à prédominance féminine: 27 femmes versus 13 hommes (sexe ratio = 0,48). L’âge moyen était de 57,4 ans (les extrêmes : 32-80 ans). L’IMC moyen était de 31,8 kg/m². 57,5% des patients étaient sous antidiabétiques oraux et 42,5% étaient sous Insuline. Le délai moyen entre l’annonce de l’hospitalisation et l’hospitalisation était à 48 jours (minimum 5 jours ; maximum 163 jours). L’IMC a diminué chez 60% des patients, a augmenté chez 20% et 20% ont gardé un IMC stable. La glycémie à jeun s’est améliorée chez 85% des patients, dont 7 (soit 17,5%) ont atteint une glycémie à jeun inférieure à 6,6 mmol /l. Une amélioration de l’HBA1C a été retrouvée chez 90 % des patients, dont 16 (soit 40%) ont eu une amélioration de plus de 1%. Une amélioration de la triglycéridémie a été objectivée chez 45% des patients, dont 21 (soit 52,5%) ont atteint une triglycéridémie inférieure à 1,7 mmol /l.

A la sortie, 45,5% des patients ont été gardés sous le même traitement.

Les résultats de notre étude montrent que l’écart de régime constitue une pierre angulaire dans le déséquilibre du diabète de type 2 notamment dans notre culture où la consommation de pain et de pâtes est prépondérante.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.