W. Mimita*a (Dr), I. Sebaia (Dr), K. Ounaissaa (Dr), H. Abdessalema (Dr), I. Rezgania (Dr), C. Amrouchea (Dr)

a Institut national de nutrition, Tunis, TUNISIE

* mmtwafa@gmail.com

Objectif : Etudier la prévalence et les facteurs associés de l’hyperuricémie chez une population Tunisienne de diabétiques de type 2(DT2).

Méthodes :

Nous avons déterminé la concentration d’acide urique (AU) chez 197 patients diabétiques de type 2 suivis à l’institut national de nutrition de Tunis. L’hyperuricémie était définie par une concentration sérique d’AU >420 µmol/L .

Résultats :

Il s’agit d’une population ayant un âge moyen de 58,8 ± 9,4ans, un sexe ratio (H/F) de 0,95 et une ancienneté moyenne du diabète de 12,2 ± 7,8 ans. La prévalence de l’hyperuricémie était de 6,1% et elle était comparable en fonction du genre (9,5% chez les hommes versus 3% chez les femmes, p=NS). La prévalence de l’hyperuricémie était plus importante chez les hypertendus (11,8% vs 1,8%, p=0,044). L’uricémie était positivement corrélée à l’IMC (r2=0,156 ; p=0,030), à l’ancienneté du diabète (r2=0,171; p=0,016), au taux de triglycérides (r2=0,289 ; p<10-3). L’uricémie était inversement proportionnelle à la clairance rénale (r2=-0,415 ; p<10-3).

Conclusion :

L’hyperuricémie n’était pas fréquente dans notre population de patients diabétiques de type 2. Elle était associée à l’ancienneté du diabète, à l’hypertriglycéridémie et à l’hypertension artérielle.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.